Set d'une heure montre en main de 3h30 à 4h30 pile, set de loin le plus intéressant en ce qui me concerne du dandy multi-façettes et "René des Claviers" (les nancéens comprendront). Il faut dire qu' Arnaud tape en plein dans le mille question son et question look (Je ne connais que trop bien ce look venu de Tomblaine, ville très populaire limitrophe de Nancy d'où Arnaud à ses attaches peut-être même son lieu de naissance, à vérifier car il est bien né à Nancy mais où ? de toute façon on s'en fout royalement). Un look aux antipodes du genre et ça, j'adore !!! Être là où on ne nous attend pas forcément !!! Ceci dit c'est un personnage avec un charisme incroyable, du haut de ses 1,90 mètres - 2 mètres c'est une armoire lorraine (je plaisante encore) qui arrive sur scène. Un set live où il prendra les choses en main pour nous déposer une heure après au même endroit que là où il nous avait pris. Chantant par ci, par là, comme avec son groupe Black Strobe tout aussi excellent. Non sans pour autant nous avoir fait faire un voyage de dingue au pays de la Techno, la vraie, celle qui te fait bouger, danser sans compter. J'aurais pu rester des heures que cela ne m'aurait pas dérangé et pas que moi d'ailleurs, car les gens étaient venus pour lui sans conteste. Excellent moment au cœur de la nuit corse avec le Monte Padro (2390 mètres) en arrière plan et sous les étoiles...Génialissime !!! Spéciale Dédicace à JB2B et à tous les teuffeurs, clubbeurs du camping d'où je n'ai pas fermé l’œil de la "nuit" (de la matinée je veux dire) mais çà c'était couru d'avance...MdR...LoL...enfin bref vous avez compris.

Agoria nous livrera un set très club avec quelques tentatives de mix autour de chants corses. Pas si mal, il était tant qu'un vrai taulier rentre dans la place pour prendre les choses en mains de manière durable. Dommage qu'une platine est lâchée en plein milieu du set occasionnant un blanc d'au moins 20 minutes...Heureusement que nous étions dans le maquis on en a profité pour regarder les étoiles presque filantes...Très bon moment en tous les cas où la soirée a commencé à prendre tout son sens avec ce lyonnais chevronné et dans le circuit depuis pas mal d'années déjà...

Workerz, ex-"Les Petits Pilous" duo bastiais, vient poser son son au cœur de la nuit étoilée, une house légère, agréable, ronde qui nous caresse et nous invite à continuer à danser, dodeliner, accompagner sa musique somme toute très en phase avec l'ambiance et l'esprit de la soirée. J'ai vraiment apprécié ce dj corse confirmé signé chez Back Office Records qui posséde un aura bien au delà de son île, une dimension internationale et qui est capable de retourner un dance floor en quelques minutes. Bravo en tous les cas à ce jeune talent que je découvre ce soir et qui me fait penser à toutes ces bonnes "vieilles" soirées club (dans le bon sens du terme et non vraiment trop commercial) que j'ai pu passer çà et là sur le "continent", en Belgique ou en Europe. En tous les cas, bonne continuation à lui car il le mérite bien. Pace e Salute.

Quel géant des platines, résident au Berghain à Berlin mais inutile de préciser pour les aficionados c'est comme dire La Tour Eiffel à Paris, je découvre ce DJ allemand au look plutôt "vieux bab's 70" (attention je n'ai rien, mais absolument rien contre), boss de Dystopian, un label berlinois en pleine explosion. Surnommé « le Viking » ou le « boucher de la techno » c'est selon chacun, c'est dire qu'il ne cherche pas midi à 14h, ni encore moins minuit à 2h (lol). Efficace, millimétré, offensif, appliqué, humble, Rodhad s'attache à rester prêt de son public, à ne faire qu'un avec lui. Toujours à jeter un œil sur la piste avec un petit sourire au coin des lèvres où se trouve très régulièrement un jolie petit cône qu'il rallume en permanence. Trêve de détail, Rodhad est un killer, il ne lâche rien avec ses descentes pas possibles et ses accélérations ponctuées de cris, de hurlements de joie de la part du public...et ça, ça ne trompe pas, les gens sont chauffés à blanc et moi le 1er, devant lui, je l'encourage à envoyer encore et encore. Il n' a nullement besoin que quiconque lui dise ce qu'il a à faire. Il maîtrise à mort le sujet. Cela faisait un petit moment (électronique) que je n'avait pas bougé comme ça et tout le monde s'éclate, communie, danse à n'en plus finir au milieu de nulle part dans un décor de rêve (montagnes environnantes, nuit étoilée, moiteur de la nuit méditerranéenne avec son petit vent léger et tiède qui va bien avec) . Génial, fondamental, vital, Rodhad est là et quelle chance d'avoir un monument européen de la nuit devant nous dans cet endroit aussi reculé de l'Ile. En tous les cas, merci encore à Machja Festival, des organisateurs de génie qui ont le bras long, voir très long, parce que pour faire venir des noms comme ça, là où ils sont, il faut avoir du réseau, beaucoup de réseau... Bref, un grand merci à tous, la Famille, le Public, les Organisateurs pour ce pur moment, et puis surtout à Rodhad bien sûr !!!

IVA, Dj - productrice bolivienne vivant à Barcelone et de renommée internationale, est là ce soir, dans ce tout petit village corse dans la vallée du Ghjunsani transformé pour l'occasion en un haut lieu de la Nuit à l'occasion de son 3ème Machja Festival. Distante du public, elle entame son set très concentrée sur ses machines et le restera jusqu'à la fin, ne lâchant que de manière très sporadique un tout petit sourire complice ça et là . Pas besoin d’en faire des tonnes, tout est parfait, le son, l'esprit, le feeling, tout passe...c'est top !!! Une techno (club) froide mécanique voir martiale par moment, séquencée aux millimètres prêt. Elle maîtrise parfaitement son sujet de bout en bout. Absolument rien à dire, nickel de chez nickel. Elle est la 2ème tête d'affiche (internationale) de la soirée et la soirée commence, il est 2h au clocher de l'église, elle ne lâchera absolument rien jusqu'à la fin. Superbe set, le public s'agrégera massivement sur la piste au fur et à mesure des sons qu'elle instillera de manière très pernicieuse, tissant ainsi sa toile progressivement de façon magistrale. Mixant régulièrement à La Paz (3650 m d'altitude), la capitale la plus haute du monde, lors du Festival "Electro Preste" dont elle est l'organisatrice, IVA, on peut le dire et une des Dj's les plus perchées du moment.

Jeune Dj-producteur parisien venant nous jouer son dernier album "Nostradamus", Un*Deux montera l'ambiance encore d'un cran lors de son arrivée. Très bon set house mais pas que, de très bons sons, du groove, du hip-hop parfois, des beats calmes et assassins, bref tout ce qu'il faut en attendant les 2 têtes d'affiche de la soirée. Ça gigote, ça s'agite, on est bien, la nuit s'annonce magnifique !!!

Jean-Patrick Simonetti alias Workerz vous l'aurez compris est un Dj originaire de Bastia où il est tombé dans la house à l'âge de 17 ans. 13 ans plus tard en 2019, il y est toujours et toujours bien dedans. Entre house élégante et beats techno Workerz joue devant son public et cela ce sent. On est pas venu pour rien (j'exagère), le son est bon, l'ambiance agréable, les premiers cris, les premiers sifflements et le Machja Festival prend son envol. On profite d'un énorme coucher de soleil sur la montagne corse avec en prime de la super bonne zik...Que demande le peuple "clubberz" ? Workerz est top, cela fait deux fois que je le vois, deux fois nickel, dans son style "Corsica Touch 2.0" où tu danses en mode pilote automatique sans trop te poser de questions, j'en avais besoin.