Pour cette soirée de clôture du Aye Aye Festival (placée sous le signe des Balkans) DJ Étienne C enivre le public de ses rythmes subtils venus d'Europe de l'Est avec des interventions à la trompette en filigrane (entre Éric Truffaz et Miles Davis)...Au fur et à mesure la mayonnaise beat-balkano-house monte, glisse sur une série electro visiblement attendue avec impatience par un noyau de fans du genre, qui n'attendaient que ça pour se lâcher...et enfin pour finir en beauté, un retour à cette bonne recette balkan qui met la joie, la bonne humeur et fait le bonheur de tous !!! Bonne soirée de clôture en tous les cas...un bon film balkan + un bon bal balkan = une bonne soirée balkane !!! Merci le Aye Aye...

J'ai peu d'infos concernant ce groupe londonien et je fais confiance à mon instinct en écoutant la video (que vous trouverez ci-jointe) sur internet avant d'aller voir le concert. Et là, Bingo !!! Super-concert, super-zik, la Classe...Un melting pop electro rock funk avec tout plein d'arrangements très sophistiqués, un chanteur-leader très charismatique qui emmène tout le monde avec lui, le groupe et les spectateurs...Au bout de 3 chansons, ça gigote, ça crie, ça danse...Bref, des symptômes qui ne trompent pas...Le groupe enfonce le clou avec des titres qui font mouche à chaque fois et que le public reprend en chœur...ça marche, ça fonctionne, ça adhère, ça fédère. Un super concert tout en puissance et en finesse autour de la culture dancefloor, pop, rock, new-wave...Merci à Ring pour ce très bon concert de clôture du Festival.

500 ème ce soir Bravo Chapeau Bas...Cela méritait bien un bel article !!! Des années que Ludo creuse le sillon, se creuse les méninges, cherche, entasse, empile, retourne, fouille, s'intéresse pour notre plus grand plaisir à ce qui nous fait bouger les guibolles, bouger le popotin, bouger la tête, bouger tout court, twister, danser le boogalo, le rock, l'electro, le mambo, le tchatcha et tous ces titres d'aujourd'hui ou d'hier qui méritent tous leurs places dans ses bonnes soirées dont il a le secret et dont il garde jalousement (ça c'est beaucoup moins sur) les noms, les titres, les albums. Sans oublier les contests avec une pléthore de DJ's nancéens avec lesquels il a partagé l'affiche, soit en tête, soit en guest. En un mot comme en cent, merci encore pour cette soirée-anniversaire qui a parfaitement clôturé le Festival "Ring"...Des mix audacieux, des grands écarts remarquables, de l'audace, de la fougue, des curiosités, de la sympathie, de la disponibilité.. . Excellente continuation et à très bientôt dans la nuit nancéenne ou ailleurs...

Désolé mais je n'ai pas trouvé de video sur youtube à vous faire partagé de ce groupe qui accompagnait les Materia lors de leurs performances : par contre, celle que j'ai trouvé et celle des Materia en 93 soit, à leurs tout début rue Mondésert devant le Royal où ils executent une déambulation très remarquée par les passants (ils sont déjà très très en avance pour l'époque, comme maintenant d'ailleurs). Quant au groupe avec leurs costumes, leurs maquillages, ce fût très sympa de les revoir à la Manufacture (cela m' a rappelé de très bons souvenirs) et en plus, cerise sur le gâteau, ils ont distribué leur disque "Ruade" (sorti en 2002) à la fin du concert...et...et...et ils m' en ont filé un par hasard, je le jure, (que je me suis empressé d'écouter dès que possible). Le lendemain dans la bagnole je l'ai écouté toute la journée et fort de reconnaître qu'il n'est pas mal du tout...Je vous le recommande (si vous le trouvez encore, ce qui m'étonnerait, mais bon allez savoir). Il y a plein de trucs inintéressants dedans autour d'une certaine forme de jazz déjanté.Je dédicace cet article à Titi leur bassiste qui œuvrait au sein d'un des tous premiers groupe de rock nancéen que j'ai vu dans les années 70 : les "P'tit Pierre" et qui ont contribué d'une certaine manière à ce que j'aime les arts vivants. Respect donc !!!

Pourquoi pas un bal moderne où l'on pourrait écouter des tubes (pas trop cons) mais cela reste un bal avec un groupe de bal donc pour discuter, boire un verre pas de problème quant au groupe...bah cela ne devient plus qu'un bruit de fond qui vient vous surprendre dans vos discutions de temps à autre...Désolé, mais je ne peux vraiment rien dire de mieux.

Warning : un Dj peut (très bien) en cacher un autre (heureusement)...Didier Manuel pour cette soirée de clôture de sa pièce de théâtre "P.I.G.S." (Voir affaire Sharon Tate) passera aux platines après la représentation pour nous passer officiellement du son 60's et 70's afin de prolonger la bande-son de sa pièce et nous faire danser et (re)découvrir cette période musicale extrêmement riche. Après 45 mn d'une sélection dans le rétroviseur (Janis Joplin, Led Zep, Doors, Kinks, Surf, Rock'n Roll, Rockabilly, etc...) conforme à l'annonce faite dans la programmation de la soirée, Didier vire en l'espace d'un mix sur un titre, en ODM et nous livre un set électronique "surprise". On fait un bon de 50 ans en avant dans le présent Woah...c'est cool la soirée démarre vraiment et il va nous séduire 2 heures durant pendant ce live impromptu. Nous sommes quelques happy few et la Manuf se transforme en un mini "Panorama Bar" (Le club berlinois de référence dans ce style). ODM redevient Didier Manuel à la fin en nous passant du Dylan, du Simon & Garfunkel et terminera, comme il avait commencé, avec "Mercedes Benz" de Janis Joplin (Le morceau qui ouvre sa pièce "P.I.G.S" et chanté à son début par les 3 actrices). Un happening (comme à l'époque hippie) arrive tout à la fin du set et ne manquera pas de faire son petit effet parmi les spectateurs et pour Didier aussi visiblement. En tous les cas j'ai, nous avons passé une très bonne soirée dans un éventail théâtral et musical on ne peut plus riche et surprenant. A renouveler en tous les cas. Quant à Charles Manson il est toujours emprisonné depuis 1971 et ce, à vie sans espoir d'en sortir ("pour l’anecdote") et ça c'est beaucoup moins fun !!!

Rossinot, Hénard dans la Place du jamais vu, quoique c'est la Fête de la Musique, donc il y a du monde, donc ils se montrent...Manu s'efforçant de faire bouger le public très disparate et hétéroclite dans la cour de la Manufacture : d'ailleurs Manu à la Manufacture c'est presque devenu normal maintenant. Quelques jeunes aficionados essayant de s'affranchir devant les platines d'où s' évapore une techno minimale finement sentie. Il me hâte de revoir Manu mixer dans son T.O.T.E.M notre T.O.T.E.M à bon entendeur, André et Laurent, Salut !!!

J'ai mieux aimé que la 1ère fois où je les ai vu. Ils jouent mieux ensemble c'est sur mais il faut dire qu'ils n'ont pas du encore faire un nombre incalculable de concert. Cependant, dès les 1ers morceaux nombre de jeunes filles zé garçons viennent danser sur cette pop rock qui fait un carton dans la jeunesse internationale (Beatles, Blur, Oasis, Artic Monkeys, Frantz Ferdinand et moult homologues récents étant passés par là).

"Les amis de mes amis sont mes amis" c'est sous cette bannière que j'ai assisté à ce très bon récital de chanson française réaliste. En effet, Nadine Ledru étant une amie de mes amis Catherine et Gilles du Grand Nord de la Meurthe et Moselle c'est les yeux fermés que je me suis rendu avec eux au domicile de la chanteuse puis sur son lieu de concert. Cela m'a permis de redécouvrir, voir tout simplement de découvrir un répertoire que je ne connais vraiment pas beaucoup. Après avoir posé des questions à d'illustres spécialistes j'ai pu élargir ma culture et passer somme toute un très bon moment en marge de mes sorties habituelles.

"Le portrait dansé d’une grande musicienne. Rencontre inattendue et touchante entre un danseur-chorégraphe et le clavecin contemporain.

D’un projet à l’autre, Jan Martens aime changer du tout au tout et se situer là où on ne l’attend pas. Cette fois, il a choisi de se faire presque biographe et de rassembler la matière propre à dessiner une forme de portrait d’une musicienne remarquable. Il s’agit d’Elisabeth Chojnacka, claveciniste hors normes. Elle fut une sorte de muse iconoclaste pour des compositeurs tels que Görecki ou Xenakis. Beaucoup plus qu’une interprète, elle parvint par sa virtuosité et son intelligence à dissocier son instrument du répertoire baroque pour en faire un terrain d’exploration artistique.

Proposant un étonnant tissage d’extraits de documents d’archives et de séquences chorégraphiques, seul en scène, Jan Martens dessine progressivement le portrait d’Elisabeth Chojnacka, celui d’une femme et d’une artiste aussi libre que déterminée. Dans les reflets de l’image de la musicienne et par-delà l’hommage, chacun peut deviner un propos très personnel du chorégraphe concernant son rapport à la musique, au rythme, au mouvement et à la création artistique."

Source : Programme du Musique Action # 39;

Quant à moi, j'ai fait d'une pierre deux coups !!! Une pure tuerie, non seulement j'ai découvert une claveciniste hors norme Elisabeth Chojnacka et un danseur hors pair Jan Martens, c'est la première fois que je ressens la musique et la danse ne faisant qu'un à ce point...Enorme !!!