Un trio à l'unisson pour cette (ré)interprétation magnifique de "in C", œuvre majeure des années 60 et oh combien intemporelle de Terry Riley (que j'ai eu la chance de voir en 2019). Superbe moment avec des images psychédéliques à la hauteur. J'ai largement apprécié l'agilité de Jérôme Vassereau (Moitié du duo punk hardcore "Pneu" de Tours) passant sans aucun problème d'un style à un autre, avec beaucoup de maestria. Excellente prestation revisitée avec deux synthétiseurs modulaires (11 oscillateurs) accompagné d’une projection vidéo (53 formes). Top !!!

"Construit sur les cendres de Bras Mort, Turbo Sport Injection délivre un rock simple et efficace qui rassemble des membres des Dustbreeders, Le Singe Blanc, Voodoo Clan, Noir Boy George." source L'Autre Canal. Sur ses très bonnes paroles je fonce voir ce groupe que je ne connais pas en tant que tel, mais de part ses racines...Que d'excellentes références régionales !!! Je ne serais pas déçu par cet excellent concert qui n'était pas sans me rappeler parfois "Jesus Lizard" autant dire que venant de moi c'est plus qu'un compliment. J'espère les revoir très très rapidement. Ils m'ont fait une excellente impression.

Après un passage aux Transmusicales et à Eurosonic très remarqué, Madmadmad travaille un magma de new funk incandescent allant du disco punk, au krautrock non sans passer par l' électro. Construisant sur un héritage "Talking Heads" le trio anglais de Tottenham (Nord de Londres) excelle dans l'art de brouiller les pistes sans oublier une seconde (sans jamais "je devrais dire" oublier) de nous faire danser. Excellent concert par ses temps covidés où on n'a quand même pu se défouler les gambettes à 5 mètres de la scène et en mode "tranquilou bien vénère quand même"...Gestes barrières obligent. Une excellente découverte en ce qui me concerne et pour l'anecdocte, la méga coupe afro du clavier, rien qu'à elle vaut de le détour...mais musicalement putain quelle claque !!!

Tonn3rre3 débarque sur scène avec de vrais costumes exotiques, des décors en mode "jungle" bref une ambiance à l'image de leur musique. Un set super sympa géré de main de maître par 3 musiciens à l'unisson : beaucoup de fraîcheur, d'electro et une envie de partager tout cela avec le public. Le public qui se lâchera tranquilou malgré les consignes mais difficile de résister après tous ces mois de diète...Un très bon moment où tu reprends enfin goût à la vie nocturne...merci à L'Autre Canal et à Tonn3rr3 pour ce très bel "été indien" en plus la météo était au rendez-vous...de quoi prolonger l'esprit de la fête encore un peu plus...Cool super cool !!!

C'est à Ko Shin Moon d'ouvrir le bal. Un duo français qui navigue entre "Acid Dabke, Disco Greco-Turque, Raï Cosmique, Molam New Beat, Ambient Tibétaine, Synth Wave Hindi Filmi, Rickshaw Dance Music…source L'Autre Canal" ne pouvait qu'attiser ma curiosité. Je ne fût pas déçu par le voyage même si je l'avais déjà fait par ailleurs à travers d'autres concerts, d'autres groupes, d'autres Dj's du genre, mais franchement un concert très honnête avec 2 zikos qui se faisaient plaize et un public qui ne demandait que ça !!! Très bon moment et puis "ce n'était que" la 1ère partie de la 1ère partie...

Digger en chef du Rhizome Record Store" de Nancy, Captain Fracasse nous sortira quelques pépites dont il a le secret. Un set d'initié pour les initiés (mais pas que). Extrêmement cohérent quant à son approche et sa programmation Captain Fracasse...fracasse. Les uns derrière les autres, les morceaux du dj polymorphe s'enchaînent tous plus puissants les uns que les autres. Une sélection de tracks triées sur le volet comme son post réalisé par ses soins : https://soundcloud.com/captainfracasse/ete-indien?fbclid=IwAR2C3Jsgzil5Mit26Z28WpRekV06kx5914tTDwOkD6Mwr7X4kBPur5bN16E et cette vidéo ci-dessous, toujours sélectionné par ses soins : Bref une fin de dimanche après-midi idéale pour des découvertes fondamentales !!! 

Fabien W. Furter est un digger-né avec du sang dans les veines, beaucoup de sang dans les veines. Premier set à son actif ce soir, et là, franchement j'ai l'impression d'être à la maison. Entre Butthole Surfers, Jesus Lizard, Foetus, Daughters, les références sont là, il n'y a rien à dire, c'est nickel de chez nickel. Quoique...je devrais dire plutôt metal de chez metal, en effet Fabien W. Furter est aussi le chanteur/guitariste/compositeur de Whellfall, un combo nancéien qui assure à fond dans le genre "rouleau compresseur" en mode "Fear Factory". Un set tout en vinyl donc, Rhizome Records oblige, une fin de dimanche tout en tension, noise, déluge de sons, d'incantations sonores bref tout sauf un "dimanche soir en mode larve devant la télé". Parfait en ce qui me concerne, cela n'est pas sans me rappeler tous les concerts de ces groupes que j'ai vu au Pukkelpop dans les années 90...Une excellente source de jouvence donc et une très bonne mise à jour dans le genre...si tu remets le couvert Fabien, fais-moi signe, je serais là !!! Ah oui j'oubliais Les Hôpitaux....Trop trop la Classe, excellent de chez excellent : https://leturcmecanique.bandcamp.com/album/tour-de-cou-pile-lheure?fbclid=IwAR09kSDyNRF-srTgLwDdkrYh4sGQk0sWjh5_Y1uhSvPl8PZH0cvtloMU3D0

Medulla Oblongata alias Le Bulbe ouvre le bal en ce qui me concerne, il est environ 18 h ce dimanche 20 septembre. Le temps est parfait, l'ambiance super détendue avec de très bonnes vibes parmi le public. Plein de coolitude avec de longues plages planantes, la musique du "Bulbe" (je prends cette liberté en le rebaptisant ainsi en espérant qu'il ne m'en tienne pas trop rigueur) s'enfonce, pénètre, s'infiltre dans mes neurones, mon esprit, mon corps, mon plexus cœliaque pour ne pas dire solaire. Une vraie cure d'apaisement, de bien être dans ce monde perturbé. Je dois dire que je joue le jeu à fond et ne me laisse pas distraire par mon environnement. J'ai une écoute hyper active et cela me procure un bien fou. J'ai aussi de l'attirance vers ce style de musique qui m'invite au voyage intérieur, à l'introspection. Je pense que le nom de scène de Medulla Oblongata prends toute sa dimension quand on connait le rôle de ce bulbe rachidien ou moelle allongée (Medulla Oblongata) à savoir qu'elle régule les fonctions vitales comme le rythme cardiaque, la respiration et la pression artérielle. J'ai eu un peu de mal à me familiariser verbalement avec ce latinisme médical mais aucun, mais alors aucun, avec cette musique si profonde, si spirituelle avec un feeling parfait. En tous les cas merci à toi Medulla Oblongata pour ton sens du spacio-temporel et de l'invitation au voyage...et à Rhizome Records et à L'Autre Canal pour cette très belle bal(l)ade au cœur de l'été indien !!!

C'est en voisin strasbourgeois que BangBangCockCock est venu nous rendre visite et présenter son dernier album “Altered States of Consciousness” sorti en juin et deuxième d'une longue série j'espère. BangBangCockCock alias BBCC est la traduction  non littéral de "pan pan cul cul" : ça c'est pour l'anecdocte quant au groupe lui-même je les ai trouvé excellent, mariant différents styles entre Talking Heads, Passion Foder, Can et bien d'autres tout en conservant une identité propre. BBCC a en la personne de Adrien Moerlen un véritable chanteur charismatique à souhait. Avec des relents electro, psychédélique, rock BBCC a su séduire Nancy malgré des conditions sanitaires rigoureuses (Masques, public assis, gestes barrières pour ne pas dire barrières tout court) mais il a été très difficile pour les aficionados en manque réel de lives de ne pas se lâcher "gentiment" et "discrètement" dans un coin de la "piste en plein air" pour le coup. Super moment, vous revenez quand vous voulez les amis. Spécial dédicace au chanteur, une bonne personne bien sympa, d'une simplicité remarquable !!!

Un véritable show rémois bien délirant avec une énergie, une inventivité et une puissance indéniables, voilà comment je qualifierai le set de Black Bones. Malgré des conditions très difficiles (nous sommes en pleine période de reprise de l'épidémie, gestes barrières, public assis, quasiment personne pour cet excellent premier groupe) Black Bones assurera un set très très honorable avec des chansons pop, parfois très sucrées mais pas que, et grâce à l'énergie sans faille de son chanteur (qui y croit dur comme fer) et de ses musiciens, tous déguisés avec des coiffures et des capes très remarquées. Une très bonne découverte régionale en ce qui me concerne et qui franchement mérite de se faire connaitre au delà de nos frontières...

Encore...et Encore de l'electro légère, douce et vaporeuse voire ouatée...venue de Strasbourg le duo féminin-Claviers/ masculin -Batterie aura du mal à s'imposer compte tenu de la situation sanitaire (Masques, gestes barrières, public assis) et du manque de clubbers dans la place mais en ces temps de disette, on a au moins l'impression que tout cela va pouvoir redémarrer...mais quand ??? Quant à Encore ? Je n'en dirais pas autant de mon côté.

La Jungle, La Jungle...énième fois que je vois ce duo belge originaire de Mons, énième fois que je discute avec eux, avant et après les concerts. A force de les voir et les revoir, j'ai fini par créer des liens avec eux, il faut dire qu'ils sont hyper cool et super sympas. Maintenant côté "stage" ce sont deux forcenés, un batteur acharné et un guitariste increvable qui ont un sens inné de la scène. La Jungle, ce soir est en mode "grande scène" avec des gens assis autour de tables posées ça et là en "mode cabaret" devant la scène et des gradins avec un public en mode assis aussi, sauf tout en haut, où là, pas mal de doux excités sont debout en attendant le tsunami belge...mais dès les 1ères notes forcement ça commence à gigoter, à "dansoter", à s'agiter de la nuque...une nuque qui descend et qui remonte en mode "mini-headbanging" bref tout le monde trépigne. Première fois que je les vois avec un son aussi bon, première fois que je les vois en mode covid. Un set excellent comme d'habitude, un set qui nous fait plus que du bien en ces périodes de vide sanitaire. A la fin du concert, après mettre levé et dansé avec une poignée d'agités j'ai rejoint Clara, ma belle-fille et ses potos qui s'éclataient en haut des gradins...Bref un excellent set compte tenu des circonstances. A la fin du concert, je suis allé rediscuté avec nos 2 montois qui m'ont mis leur live dans les mains en rigolant et en me disant que j'étais obligé de leur prendre car je suis en photo sur la pochette en recto et effectivement, j'y suis (Mort de Rire !!!). N'ayant pas l'argent sur moi, ils m'ont dit : "vas-y prend-le tu nous paieras demain" et m' ont donné un RIB afin que je puisse le faire, chose que j'ai faite le lendemain matin en leur souhaitant un très bon retour dans leurs pénates. Leur live est à l'image de leurs concerts : tout en force et en puissance avec des boucles infernales...Une transe noise généreuse et vraiment à l'image de la scène rock actuelle que j'affectionne tout particulièrement !!!

Duo parisien plutôt cold, plutôt sombre, normal par les temps qui courent !!! Un guitariste inquiétant, un clavier aussi bien à l'aise derrière une batterie minimale que derrière ses machines, le tout oscillant entre les premiers "Suicide" (Alan Vega - Martin Rev) des influences qu'ils ne pourront pas nier et une "no wave" froide, urgente, hallucinée, hypnotique. Bref excellente formation qui sans créer une réelle surprise à mes yeux, ou mais oreilles devrais-je dire, me procurera énormément de plaisir. Un son excellent, un ton juste, des ambiances incantatoires, industrielles, métalliques en parfait écho à cet âge d'or de la new wave post-punk. Beaucoup d'éloges donc pour Bracco qui m'a vraiment séduit, conquis et finalement, pas englouti mais presque. Leur 1er album éponyme est magnifique dans son genre avec "Stop Dancing" un titre phare, et malheureusement prémonitoire, en ces temps de "Covid(e)" sanitaire.

Le trio nancéien à l'énergie brute pur punk ouvrira cette soirée de manière magistrale. Avec un CV long comme un bras pour le batteur, pour les 2 autres (guitaristes) idem : Baraki Kung Fu donne le ton, direct, sans compromis, vif, efficace, sec, nerveux, entraînant, dansant. J'ai énormément apprécié ce set hyper carré qui nous à tous redonné le moral en ces périodes d'entre "co-vide-sanitaire". Franchement excellent feeling, excellente interprétation, du concert comme j'adore. Pour les conditions, bah oui, on était assis autour des tables devant la scène en mode "cabaret" à crier et à soutenir Baraki Kung Fu mais entre rien et ce contexte, je préfère mille fois ce contexte. Voilà c'est dit !!! A la fin de ces 40 minutes de pur régal, je suis allé acheter des CD et la K7 (qui vaut son petit pesant de cacahuètes) au merch tenu par Gasoline Savate Bud le batteur de Baraki Kung Fu mais aussi fondateur du one-man-band Tequila Savate, boss de Chupacadabra Records et encore plus accessoirement un de mes voisins de quartier. Bref j'ai offert les CD et la K7 a des gens qui étaient là ce soir et qui me tiennent à cœur. Quant à nos 3 improbables sportifs nancéiens, j'ai franchement hâte de les revoir comme vous l'aurez compris. 

Après feu Naked Shell, après Brotox encore un side Project de Ter Boul, guitariste nancéien de Nid'Poul, Uhm Katam, le trio noise (Ter Boul, Kevin et Anna) tous de blanc vêtu s'impose comme un élément non négligeable de la scène hexagonale. Toujours à creuser le sillon, toujours à appuyer où cela fait mal !!! Je ne suis pas objectif bien sûr,  je défends ce que j'aime. Ici une video de Nid'Poul pour donner une idée du style...

Expérimentation électronique entre ambiant noisy et industrielle, un parcours initiatique aux confins de la galaxie alternative...Surprenant, tripant, envahissant, enrichissant !!!

Expérimentation sonore autour de l'électronique et de la voix, Kazehito Seki est seul face au public créant des univers "noise industriel". Une expérience très cérébrale et à la fois très physique avec les textures des sons produits !!! Un appareillage qui n'est pas sans rappeler les personnes ayant subies une chirurgie très lourde au niveau de la gorge. Pas tous les jours quand même...

Guitariste expérimental évoluant dans des teintes ambiant indus, musiques de films étranges, techno noise hardcore encore un très bon torturé des neurones qui ne s'encombre pas des genres rencontrés...J'adhère !!!

Un bon set électronique avec un son bien crade bien senti qui n'a pas été sans me rappeler les grandes messes alternatives du genre dans les années 2000 - 2010 !!! 

Sans compromis, sans transition, le concert commence comme le début de leur album "We Will Thrash The Hospice" ci-dessous sorti en 2018 et se terminera comme il a commencé c'est-à-dire sans compromis, sans transition hormis un morceau où Niobé Cave de Uhm Katam apparaitra en mode bien vénère comme l'esprit de ces fuckin' nancéiens gonflés à bloc de Old Rotten Bastards...O*R*B pour les intimes !!! Ah oui, j'oubliais tout ceci en mode "covid", donc assis sans bouger sans personne dans la fosse entrain de slammer, de sauter partout : un non sens total mais ça m'a fait vraiment du bien quand même de voir toute cette énergie sur scène et cette débauche énorme de son qui sortait de partout !!! Bravo les gars vous avez assurés à donf...

William Nurdin tout déguisé en Poulpy moitié rasta, moitié futuriste, moitié "je ne sais pas trop quoi", moitié carnaval, un set "galactico dance-hall" dans la droite lignée de cette RPT party géniale et finement organisée sous ses airs nimp(ois). Bon moment où les gambettes ont pu se dégourdir dans cette triste période de (co)vid sanitaire. Bien vu ce moment dansant en mode tribu zoulous urbains des temps modernes !!!

Des images familiales, singulières, banales projetées, des collages sonores ça et là, du son, des conversations nonchalantes, la vie qui passe, le tout te berçant dans une douce introspection. Beau voyage intérieur en tous les cas !

Née en Argentine et basée à Bruxelles c'est tout ce que je connais de cette excellente Dj résolument ancrée dans le son des free party avec un spectre très large allant de la Drum en passant le Dubstep, la Tribe, le Hardcore, la Hard Tek, Le Breakbeat, ce qu'elle joue à tout  pour raviver en moi les centaines d'heures passées en soirée dans le genre. C'est un véritable feu d'artifices elle enchaîne les styles les uns derrière les autres avec une aisance folle sans jamais se bananer. Cela faisait longtemps que je n'avais pas entendu cela, d'ailleurs il suffisait de regarder les gens qui étaient là en mode teuf pour comprendre très très vite qu'elle faisait l'unanimité. Tout le monde avec elle dans son sillon (je suis assez fier de celui là) trop bien. Trop cool de voir les gens heureux s'éclater à leur guise, j'aurais pu rester là des heures à danser sans contrainte (enfin presque). Bref un excellent moment, merci Ela, merci RPT pour cette Party d'enfer.

Originaire de Strasbourg le duo Ork ne me laissera pas un souvenir impérissable..."Un vibra, une batterie tout deux dotés de capteurs, et une multitude de petits instruments, aux commandes : Olivier Maurel et Samuel Klein." source leur FB. Trop entendu, trop mainstram, je vais vite jeter l'éponge question écoute quant à l'attention idem bref un coup d'épée dans l'eau sur le coup là...