Superbe découverte...Un flow à faire pâlir plus d'un MC, une assurance, un feeling, une bonne humeur communicative, bref mon coup de cœur de la soirée du vendredi...et puis il faut dire qu'il y avait un mec pas pourri des hannetons (juste pour faire le lien avec les vrais qu'il y avait dans le public, dans l'air, sur scène, il y avait des hannetons partout)aux platines qui envoyait vraiment du bon son...Cool on commence très très bien la soirée.

Très sympas ces californiens qui surfent sur le reggae, le ska, le rocksteady, tout le bon son jamaïcain des années 60. Dernière date de tournée, ils sont contents de rentrée chez eux, nous livrent un bon set et viennent parmi le public après le concert pour boire des mousses et faire la fête...Bon moment sous une température archi-clémente...pour un peu on se serait cru à Kingston, enfin presque...

Je m'attendais à avoir du gros son dubstep avec 3 mecs sur scène prêts à en découdre...et finalement un seul mec aux platines sera là, enfin à l'ordi, qui enverra du gros son electro-techno entendu trop souvent...Dommage en ce qui me concerne, je rentre presque frustré !

Un très bon son, un look en conséquence, des compositions persos, du charisme bref beaucoup d'atouts pour ce trio nancéen qui joue presque déjà dans la cour des grands d'Europe. J'ai hâte de les voir en salle devant un public acquis à la cause. En tous les cas, je leur souhaite de continuer à s'éclater comme ils le font et de continuer leur route le plus loin possible !

Une vingtaine de musiciens issus de plusieurs groupes différents, en autres Lofofora, Tagada Jones, Parabellum, La Phaze, Punish Yourself, Black Bomb A, Banane Metalik et leurs invités, mais tous unis dans une même cause, TE FRACASSER LA TÊTE avec des reprises que tout le monde connaît par cœur et qui font maintenant parti du patrimoine mondial de la Démoule. Du lourd, du très lourd : à chaque morceau, ils se relayent pour entretenir un rythme et une énergie ahurissante...le répertoire part de MC 5, en passant par les Stooges, Motorhead, Ministry, Berrurier Noir, Les Garçons Bouchers, Trust, AC/DC, Nirvana, Noir Désir, Les Kinks, Jimy Hendrix, Les Ramones, j'en passe et des meilleurs...Ah oui au fait, j' oubliais le show dure 3 heures et ils enchainent quasiment tous les morceaux .Le concept est énorme et ultra-efficace, 2 ou 3 personnes supplémentaires participent au live pour le visuel et l'ambiance tandis que le pogo fait rage dans la fosse du début à la fin, les places sont très chères devant. Je sors de ce concert laminé, épuisé, vidé mais heureux comme un pape...Putain que ça fait du bien !!!

Difficile de passer derrière le tsunami qu'est le Bal des Enragés, d'ailleurs tout le monde est parti après leur concert laissant une trentaine de personnes devant la scène...dur, dur pour Iphaze qui ne se démonte pas et qui nous livre un live superbe sous des images superbes. Évidemment l'ambiance, mais aussi les gambettes, n'y sont plus en ce qui me concernent mais je pars l'esprit tranquille, apaisé après avoir passé deux soirées magnifiques dans un endroit où il sera difficile de faire mieux en matière d'accueil, de respect du public et des gens en général. Merci Alex, merci Roxanne et à tous les bénévoles qui nous ont fait passé un moment exceptionnel à deux pas de chez nous...comme quoi c'est possible avec du courage et du talent ! Allez c'est dit.

Une des plus redoutables formations "rocksteady early reggae" européennes de la scène actuelle, rien que çà...à Dieulouard au East Summer Festival !!! Et effectivement fort de cette réputation les néerlandais nous livrent un set où nous aurions pu nous croire l'instant d'un concert télétransporté chez Studio One Records (label jamaïcain crééé en 1962 par Coxsone) tellement le feeling est excellent, le son excellent, les musiciens excellents...bref des européens qui jouent comme des jamaïcains et pensent comme des jamaïcains en te filant la patate et l'énergie pour te faire bouger comme personne (enfin presque).Yes man, this is the heavy heavy monster sound of...The Upsessions. !

L'habitué de la scène nancéenne nous revient avec un Dj set dont il a le secret (toujours différent toujours bon). Canadien de cœur mais jamaïcain de racines le producteur Dj nous livre un set impeccable entre reggae et dub teinté d' electro...Encore un très bon moment qui passe trop vite !

Ragga, reggaetronics, vibes, breakbeat, hip-hop, jungle tout y passe dans un très bon flow distillé par les 2 MC's. Le groupe installé à Berlin nous livre un live "faussement" explosif et très bien rodé (trop bien rodé peut-être). J'ai bien aimé la musique mais un peu moins la façon des 2 MC's d' haranguer le public en mode "ado à leur premier concert". Ceci dit ce fut très loin d'être un calvaire !!!

Attention TU..euse, Le sourire aux lèvres Spiderwoman une fois de plus tisse sa toile pour mieux saisir ses proies et les dévorer toutes crues non sans les avoir vider de leurs substances, de leurs moelles, de leurs âmes : elle nous engloutit littéralement sous un déluge de sons, Miss Ficel ne laisse aucune chance, aucun répit, aucune minute, aucune seconde à son auditoire pour reprendre son souffle, se ressaisir, des breaks de fous, une maîtrise plus que parfaite de son sujet, toute la palette de la Drum dans ce qu' elle a de meilleur, un dance floor en feu, des aficionados sur orbite, une piste qui ressemble plus à un agglomérat de danseurs sous hypnose, une messe noire dans la plus pure tradition du genre...je me suis lâché comme un fou tout au long de son set avec le même sourire qu'elle (façon de parler) et que tous les gens ici présent : un pur bonheur...un article rédigé d' un trait, sans un point, sans une pause toute à l'image de son live excellent de chez excellent un pur bonheur je vous dis.

Originaire de St Petersbourg ? Un russe qui donne dans la vibe ? Sans nul doute, fer de lance de l'iconoclaste label anglais Ninja Tunes dans les années 90, Vadim a tout le talent nécessaire et les compétences pour animer des sets qui feront date dans l'histoire de la scène underground abstract hip-hop. Exilé à New-York à partir des années 2000, M. Vadim Peare va s’intéresser avec brio à ce son jamaïcain dont il va habiller ses créations. Dubcatcher sera le reflet sur scène de ce travail qu'il a amorçé il y a maintenant quelques années. Du rap, du hip-hop, du dub que demander de plus ? Un set haut en couleur où aura raisonné toute la richesse de cette culture urbaine. Dj Vadim avec plus de 20 ans de carrière tient le pavé et la dragée haute à tous ces challengers. Ce soir il me l'a encore prouvé ou presque. Nasdrovié Camarade Vadim !!!

Prince Fatty, littéralement le Prince Graisseux en référence à son son lourd et poisseux, excellent de chez excellent un anglais qui à évolué dès son plus jeune âge dans le milieu rasta de Brixton, côtoyant les artistes, les studios. Doté d'un feeling hors pair avec une palette dans le genre étoffée de chez étoffée, un selekta de haute volée face à un Mad Professor quasi absent, inhabité en mode "va comme je te pousse"...Je l'avais déjà vu plus inspiré. Non franchement dans ce versus, je ne retiendrais que Prince Fatty qui m'a vraiment vraiment plu avec de très bonnes vibes avec son dub profond et méditatif. Allez c'est dit Vive Prince Fatty !!!

Sain, frais, léger, péchu The Talks évoluent entre ska, punky reggae et une légère touche pop. Je passe un très bon moment devant ce british band qui vient de Hull dans le Yorshire. Déjà du métier, une façon bien a eu de foutre le feu dans une ambiance festive. Cela me rappelle la période Specials, Madness, The Selecter et tous ces groupes punk qui flirtaient avec la scène jamaïcaine anglaise et internationale. Du bon feeling digne des grands !!! J'ai bien flashé sur le look du batteur avec sa coupe de cheveux à la Peaky Blinders (excellente série retraçant la vie d'un gang de bookmakers dans les années 30 à Birmingham).

Très bon set du lyonnais entrecoupé de tchatche en mode toaster vénere...La parole c'est bien, la zik c'est mieux !!! Toujours un très très bon moment en live...

Excellent set de la meilleure représentante du style en France quoique trompeur, son nom ne venant que de son lieu de naissance. Son père étant diplomate, ceci expliquant cela.

Personnage haut en couleur Stéphane Joaquim de son vrai nom porte haut et fort les couleurs du ragga, du hip-hop, du reggae, de la vibe française en général et ce depuis 1988. Rapsonic dans un 1er temps puis Raggasonic qui sera LA référence hexagonale où il officiera au mike avant d’entamer une carrière solo à partir de 1999. Ce soir il nous livrera un set made in Jamaïca versus Ragga pour revenir en fin de soirée au côté de Elisa Do Brasil pour un rappel des plus remarqués. Big up, Maximum Respect, Big Red(emption).

Depuis 95 qu'ils écument l'Hexagone et les pays voisins...Depuis 95 que je ne fais pas pas l'effort de m'intéresser à eux (trop de références à La Mano Negra et tous ces groupes français alternatifs de l'époque). Ce soir ils sont à l'affiche et donc j'assiste (malgré moi) à leur set survitaminé...et je revois ma copie, du moins les préjugés que je pouvais avoir sur eux. Agréablement surpris dans un 1er temps puis sous le charme dans un 2ème temps. Honnêtes, sympas, généreux, énervés, fêtards ces joyeux drilles foutent un joyeux bordel en début de soirée et laissent entrevoir une continuité des plus intéressantes pour la suite des évènements. Bravo à vous LTP et excusez-moi de ne pas su vous appréciez plus rapidement. "Comme quoi les préjugés sont plus difficiles à détruire que l'atome" comme disait Albert. Allez bon vent et bonne route à vous et à tous ceux que vous croiserez...

Duo nantais en mode guitariste / chanteur + batteur, KO KO MO est surdoué dans son genre qu'on ne présente plus. Vu et revu, entendu et réentendu mille fois mais au combien réinventé et dépoussiéré, le style de ses 2 compères fusionnels est tout simplement génial. Ultra dynamique, ils sautent partout, ils courent partout. Quand ce n'est pas le guitariste (qui a TOUS les atouts du guitare héros, beau gosse avec une crinière de lion et deux magnifiques rouflaquettes) et surtout jouant comme un dieu, c'est le batteur qui saute partout derrière, devant, sur les côtés de sa batterie. 2 véritables bêtes de scène qui jouent l'éclate à donf avec un son divin comme les plus grands groupes de cette époque bénite des années 70 (Grand Funk Rail Road, Cactus, Foghat, Led Zep) j' en passe et des meilleurs. Un concert jouissif où le public n'y tenant plus se lâche dans la fosse comme pas 2. Excellente découverte en ce qui me concerne, excellent moment où j'ai pu me souvenir de ces moments où "je jouais de la guitare" dans ma chambre devant la glace à 15 ans en m'imaginant joué devant 10 000 personnes sauf que j'en ai un peu plus aujourd'hui et que ça m'éclate toujours autant de repenser à cela (MdR)... Trop drôle, trop cool, trop bien !!!

Dätcha Mandala nous vient de Mérignac (Bordeaux) et ils sont super contents d'être là et de jouer devant nous (presque 2000 bornes aller-retour quand même pour une seule date...Respect). Bref on assistera à un véritable groupe de Festival (Woodstock fêtant ses 50 ans cette année). Les trois musiciens sont à l'unisson question Look, question Esprit, question Feeling bref ils sont 200 % crédibles dans leur style qui n'est pas neuf certes, mais qui dépoussière complètement les références du genre. Un son actuel, des compositions superbes bref un charme absolu. Nous laissant sur notre faim à la fin de leur concert, ils assureront un 2ème set sous un "petit" chapiteau plein à craquer où ils mettront le Feu avec un Grand F. Génial trio plein d'allant, de sympathie, d'amour qui sent (très) bon le Flower Power...On en a bien besoin par les temps qui courent !!! Foncez les voir, ils assurent à mort et surtout ils le méritent bien.

Entre Dätcha Mandala et Ko Ko Mo pas de place en ce qui me concerne pour Les Fatals Picards. Les gens étaient venus pour eux (pas moi), il fallait une tête d'affiche, il y en a eu une mais ce n'était pas (du tout) la mienne...