A mon arrivée un groupe d'ados joyeux (pour des ados joyeux) joue une pop teintée d' electro emmenée par une chanteuse motivée pour mon premier concert au JdM que je découvre pour la 1ère fois...Très bonne impression pour l'accueil, le site, l'organisation, les 2 scènes, la déco, le public...Moral ensoleillé donc, prévu pour le WE...pas forcément côté météo mais ça c'est le charme des Festivals Open Air !!!

Oreslan : "c'est pas Bob Dylan mais c'est mieux que Lalanne". "ça se voudrait engagé mais c'est pas assez enragé" "mais comme me dit Flo question flow y a pas photo".

Bon concert de reggae avec un light superbe et un chanteur MC qui arrangue le public en herbe qui le lui rend bien, ça gigote, ça bouge, ça vit dans la fosse. Au final Anthony B. livrera un concert d'un très bon niveau dans le genre reggae/ragga...old school, new school !!!

Bon show très professionnel avec un orchestre où tout est réglé au millimètre...Une chanteuse qui se démène à fond sur un swing endiablé et gonflé à bloc par une electro trop omniprésente à mon goût. Des compositions qui tuent dans l'oeuf le feeling du swing et ne valorise pas non plus le côté electro...Dommage, ça a pourtant de la gueule à la première chanson mais beaucoup moins à la 8ème ou la 12 ème...Les ficelles sont grosses mais pas si mauvaises !!! Peuvent mieux faire...en n'en faisant moins...

Génial, Fumuj confirme, enfonce le clou, élargit son public, ses vues sur ce monde qui tourne pas fort et offre, dans toute sa générosité, une version pour les mal-entendants en la personne d'une chanteuse qui interprète, tout en dansant, la langue des signes...Quelle ouverture !!! Toutes les musiques actuelles fusionnent, convergent, s'entremêlent pour un résultat magnifique...Une fosse en délire annonce pour moi, le vrai départ du Festival.

Les 3 marseillais sont précédés d'une grosse réputation pour mettre le feu partout où ils passent et c'est ce qui a motivé aussi pour moi le fait de venir ce vendredi...Ca démarre fort effectivement avec un gros son electro soutenu par une guitare qui rogne mais des problèmes techniques apparaissent successivement et le soufflet retombe assez vite sans survenir à reprendre ses couleurs de départ...Dommage !!! Je lâche l'affaire, j'y aurais presque cru pourtant...

A mon arrivée pour le début de cette deuxième journée de JdM, Voodoo Clan ouvre bien, c'est frais, joyeux, léger, ça prend pas la tête...je reconnais deux, trois intonations sur une phrase qui me font penser aux Bérus pour la voix mais vraiment rien à voir avec eux si ce n'est le côté indépendant...C'est dub, reggae, hip-hop avec un orgue magique en mode ska et des rythmes qui donnent déjà envie de se trémousser...

Leur univers hip-hop-hardcore-dubstep dégage de suite une ambiance lourde, pesante, poisseuse et malsaine dès leur arrivée sur scène. Le public qui a faim de sensation ne s'y trompe pas et embraye direct derrière le flow ravageur des 3 MC's hollandais cachés derrière des masques flippants établissant une référence sans équivoque aux meilleurs films du genre serial-killers psychopathes. C'est poisseux, ça dégage vraiment vraiment bien, ça jumpe, ça bouge, ça bouscule, chacun cherchant sa place comme Joséphine et les Jumelles de Pulligny que j'aperçois deux secondes et qui s'en donnent à cœur joie dans cette grosse masse compacte qu'est devenue la fosse...Leur dernier album cartonne à mort et franchement il le mérite. Première très bonne surprise du JdM et très bonne découverte en tous les cas !

Toujours à la hauteur, Les "Flying" nous livre un concert nickel, propre, péchu et arbore perpétuellement une foi sans faille dans ce qu'ils font !!! Belle vitalité et longue vie aux 3 spinaliens qui lorgneront vers la fin de leur set du côté des stoners et cela ne rendra que meilleure leur prestation...

Je suis très impatient de les revoir après leur extraordinaire live au Terminal en 1995 où il avait foutu le feu comme c'était pas permis et même si je n'écoute plus vraiment aujourd'hui, je garde un excellent souvenir de ce groupe que j'ai adoré mais bon, ça c'est pour la passé et je vais la jouer courte, le groupe fait toujours de l'Asian Dub Foundation mais en mode world donc je passe complètement à travers le concert..."Ah oui... ce n'est plus le même chanteur qu'au départ, s'en est un autre...on dirait Elvis en asiatique" qui chante avec Asian Dub et puis à partir de là, je n'y étais plus...j'ai aimé deux ou trois vieux morceaux et même si le concert n'était pas insupportable (loin de là) j'ai préféré m'en tenir à mes très bons vieux souvenirs...

Que dire de ce show si bien rodé qui met toujours de l'ambiance, tant pour son côté spectacle de marionnettes que pour son côté Masters of Ceremony. Que dire de ce show si bien rodé qui met toujours de l'ambiance tant pour son côté spectacle de marionnettes, que pour son côté Masters of Ceremony. Que dire de ce show si bien rodé qui met toujours de l'ambiance tant pour son côté spectacle de marionnettes que pour son côté Masters of Ceremony...bref c'est très très bien mais il faudrait que le collectif allemand pense quand même à se renouveler un tout petit peu...mais sinon c'est franchement cool ! Ah, ah, ah on me dit qu'ils ont sorti un nouvel album en 2012 et c'est pour ça qu'ils se sont reformés. Alors excusez-moi mais je n'avais rien remarqué...Désolé !

Show très carré, très professionnel pour ces 2 monstres du Golden Mike qu'ils sont devenus tout au long de ces longues et glorieuses années...Un parcours exceptionnel jalonné de tubes monumentaux qui vont encore résonner longtemps dans nos têtes et celles de nos générations à venir. Inutile de vous dire que les places se sont arrachés à prix d'or dans une fosse archi-comble et que certaines "midinettes visiblement perdues" demandaient quand tout cela allait s’arrêter...Un gros gros bordel donc devant, mais je ne m'attendais pas à moins vu l'importance du phénomène...Sen Dog le chanteur immigré cubain est venu slammer pour nous dire au revoir et communier avec son public pendant que B-Real campait fièrement sur scène et que Coolio (Dj pionnier de chez Def Jams Records, Maximum Respect)) remballait ses platines...Un gros concert mené de bout en bout de façon de maîtres !!!

Pas la peine d'en dire plus...j'ai vu 20 mn du concert et franchement je n'aime toujours pas...je ne m'étendrai pas malgré que ce soit la 4 ème ou la 5 ème fois que "nos routes se croisent".

Depuis le temps que je voulais les voir...Créé en 1998, C2C (initialement pour Coups 2 Cross) est un collectif de 4 dj's nantais couvert d'or, entendez 5 fois Champions du Monde DMC par équipe de turntablism. Le plus prestigieux trophée décerné par l'ITF (International Turntablism Federation). Ceci dit, je me méfie comme de la peste de ces appellations où on catégorise les artistes...comment on peut être champion du monde de musique, de peinture, de cinéma ? Je trouve ça débile mais bon...C2C est aussi bicéphale avec 2 entités indépendantes à l'intérieur du collectif, à savoir 2 dj's pour Hocus Pocus mixant du jazz au hip-hop et 2 dj's pour Beat Torrent mixant tout ce qui bouge et qui déchire depuis ces 20 dernières années. Autant dire qu'ayant vu Hocus Pocus d'un côté et Beat Torrent de l'autre, j'avais mis la barre très haute ce soir là et je ne fût pas déçu. La CLASSE à l'état pur, de la Balle, une Tuerie appelé ça comme vous voulez mais ce live restera La référence pour moi dans le genre. Je connaissais les Birdy Nam Nam que j'avais vu aussi plusieurs fois mais que j'ai laissé de côté quand ils ont amorcé leur descente electro-club mais là franchement rien à voir. Les lights partout et sur les pupitres des Dj's tous interactifs en fonction des sons qu'ils envoient c'est E.X.T.R.A.O.R.D.I.N.A.I.R.E !!! Quelle assurance ! D'un seul coup le live passe en mode battle Hocus Pocus versus Beat Torrent...La foule est en délire puis repasse en mode versus mais cette fois-ci dans une battle à 4 platines...c'est énorme et ils continuent d'envoyer, rien ne les arrête c'est Excellent de chez Excellent,c'est toujours pas fini, ça envoit du bois grave et la CONSECRATION arrive quand ils prennent tous un micro et passent derrière les pupitres et vont harranguer la liesse collective pour rendre hommage à Adam Yauch, chanteur des Beastie Boys qui c'est absenté pour longtemps le 4 mai dernier et que je salue bien bien bas au passage tant il fut avec ses 2 autres acolytes, les artisans de la fusion parfaite entre le hip-hop et le hardcore. On revient dans le live des C2C et là inutile de dire l'effet de cet hommage surprise sur le public en folie. Un live qui se terminera avec des rappels de folie dans une ambiance ultra-explosive...Longtemps, trop longtemps que je n'avais pas vu ça, chapeau très bas les gars !!! OK c'est bon j'ai compris, on se revoit tous le 7 novembre à Nancy, il n'y aucun problème, venez nombreux on va trop s'éclater !!!

Confirmation pour le groupe d'Anvers de leur talent et de leur qualité d'écriture. Je suis ravi de les voir là, ils apportent leur réelle différence à l'ensemble des groupes programmés (sans trop de jeux de mots). Ils sont uniques, fragiles, fins et s’attirent les moqueries des gros lascars venus bouffer du rap ou du metal que j'aime aussi !!! Mais bon on peut aimer Le Béton et ne pas haïr la Dentelle, c'est quoi ces conneries ! Bande de nases...Heureusement le public surpris a bien accueilli ce groupe si précieux et en devenir.

Désolé mais dans la famille Marley je voulais le Père, Bob...pioche...oui mais c'est pas "posse"...alors le fils ? Ok mais là, ce sera Stephen ? Bon d'accord. Le concert est très bien mais le Père sera omniprésent à mon esprit tout le long et ressuscitera le temps du dernier rappel avec une reprise magistrale de "Could you be love"...difficile de s'appeler Stephen quand Dieu le Père s'appelle Bob...Tant pis, j'irai voir le film de Kevin Macdonald qui sort sur les très bons écrans dans ces prochaines semaines pour noyer ma mélancolie !!! J'ai toujours préféré l'original à la copie même si cette dernière est très bonne...

Au début je trouve cela relou mais c'est normal...C Relou ! Puis vers le milieu du concert les 6 MC's parisiens commencent à bien foutre le bordel dans la fosse et changent de registre tout en s'éloignant des clichés et je suis bien obligé de constater que la mayonnaise monte et que ça réagit plutôt bien. Des observations qui me font prendre conscience que ce que j'avais lu sur le groupe finissaient par se traduire dans les faits sous mes yeux...Sans aller dire que je vais acheter leurs skeuds au merchandising à la fin du concert ou même après, j'ai fini par regarder la fin du set d'un peu plus près pour finir interpellé et surpris finalement ! 1.9.9.5 répétez après moi quand je dis "Un Neuf" vous dites "Neuf Cinq"...

Les musiciens du combo nancéen à configuration fluctuante sévissent corporellement depuis moultes années au cœur des cœurs de la scène rock locale et régionale. Tous originaires de formations diverses au sein de la Cité des Ducs de Lorraine, ils ont déjà un background impressionnant. Mais malgré cela non seulement ils se réclament haut et fort issus du plus petit état du monde situé au centre d'une péninsule méridionale européenne et abritant une sommité religieuse de grand renom mais ils ont aussi renier leurs racines en optant pour un nom à caractère plus suggestif et fortement connoté dans le domaine du web. Ceci dit pour arrêter de tourner autour du pot, musicalement, nous pourrions dire, toute flatterie gardée que ce sont les Hives qui auraient avalé les Kinks ou l' inverse. Sur les planches ça fout le feu, dans les vidéos ça fout le feu, dans les skeuds ça fout le feu !!! Un groupe qui peut aussi s'enorgueillir de reprendre The Damned de manière magistrale avec Le titre punk vintage 100 % old school : "Neat, neat, neat". Un humour toujours au rasoir et une envie d'en découdre qui fait plaisir à voir. 3 ème fois que je les vois, 3ème fois qu'ils m' éclatent !!!