Enfin du dubstep dans la Cité des Ducs de Lorraine ...ça manque cruellement, merci au programmateur.

Encore du dubstep, génial on en redemande...bonne sensibilité, bon feeling...donc... que des Good Vibes !!!

Super concert avec un son excellent (nouvelle sono du Hublot oblige) Après quelques temps d'absence le phénix renait de ses cendres ! Avec une énergie intacte, des riffs très efficaces et un chanteur toujours près à en découdre avec tout système qui flirterait de trop près avec des "valeurs" dignes d'une malheureuse autre époque...Excellent set !!!

Un batteur, un saxo et une violoniste forment un trio à l'unisson évoluant dans des atmosphères rock. Les 2 instruments (à vent et à cordes) lui confèrent une sonorité propre et une configuration instrumentale le poussant naturellement à évoluer vers d'autres horizons...Intérressante formation nancéenne à suivre...

Avec un parcours anarcho-punk sans faille, ne cédant rien de chez rien à la fortune et à la gloire, des collaborations en tous genres (Sonic Youth, Fugazi, Steve Albini, Tom Cora),des explorations entre jazz, musiques improvisée,africaine ou noise ce groupe est la preuve vivante que l'intégrité existe. Que cette chère Liberté durement acquise continue à les faire évoluer partout en fonction de leurs envies et de leurs humeurs en les diffusant au gré de leurs excellents concerts (plus de 1300 à ce jour) Longue longue route à eux et ceux qui partagent leurs idées...Maximum Respect !!!

Pour la 4ème fois que j'allais les voir, je tendais un peu le dos en me demandant si ça allait le faire encore ? Et bien ça là encore fait pour la 4ème fois...Rien à ajouter que je n' aie pas relaté dans mes articles à leur sujet.Très bon concert, très bonne ambiance. Ces gars là ils ont vraiment du métier, de la classe, de l'énergie, des tripes mais bon tout ça je le savais déjà...Longue vie à eux ! Je dédicace ce concert à Gil mon vieux pote à l'harmonica qui m'accompagnait ce soir là et qui s'est régalé en les découvrant...Plaisir !!!

Fidèle, constant, régulier, puissant égal à lui-même le combo nancéen ouvre sous un feu nourri la soirée avec ses reprises période punk old school 77 (Ramones, Clash, Undertones), power guitar (Electric Six), hip-hop metal (Beastie Boys), variéte musclée (Kim Wild) et tout ça toujours dans un bonne esprit potache et rock'n roll...Kraspeck est souffrant mais courageux (comme d'habitude) malgré ce petit souci de santé suive 2 rappels mortels...Que demande le peuple ?

Ouh la la...ça fait mal : pépère, plan-plan, sans surprise, la moelle, la substance tout ce qui fait que Canned Heat représentait (avant que je ne les vois) pour moi l'image même du boogie-blues chauffé à blanc a disparu. Un public très complaisant de 17 à 77 ans venu voir une légende de Woodstock qui s'est largement largement effilochée aux cours de ces 47 années (le groupe existe depuis 1965). Avec une trentaine de membres qui ont occupés des postes différents dans le groupe (dont 11 membres sont morts tout au long de ces années) c'est presque un miracle de les avoir vu ce soir là au Hublot d'où je suis parti AVANT la fin du concert ce qui ne m'arrive quasiment jamais...mais bon, je voulais les voir je les ai vu...tant pis pour moi, tant mieux pour eux !!!

One-man-band (guitare-chant-batterie) Chicken Diamond manque de pas mal de chose pour faire croire un instant qu'il a trempé dans le punk, le garage ou le blues...c'est mou, c'est long, c'est mille fois entendu, sans surprise. Je me suis dit "au moins on commence doucement et le reste devrait passé comme une lettre à la poste"...c'était sans compter sur la suite qui s’avéra fade et insipide...Ce n'était vraiment pas la bonne soirée...Désolé !

Le trio noise nancéen ouvre le bal avec une présence forte et un son excellent. Je découvre pour la première fois cette très bonne formation (guitare.basse.batterie) que j'associe à la mouvance Jesus Lizard (excellente référence dans le genre et dont le groupe est fan entre autres). Je discute avec le volubile et affable chanteur.guitariste au "merch" qui me raconte un peu leur brève existence...qui ne manquera certainement pas d'attendre les années pour faire valoir leurs talents et leurs reconnaissances...Bien bien les gars, bonne continuation et bonne route, vous êtes sur le bon chemin en tous les cas... Écoutez et savourez les sans modération sur : http://youfreudmejane.bandcamp.com/

Le duo que je vois pour la 2ème fois (je suis aussi venu pour eux) distille une electro dark, sombre voire malsaine...hypnotisante, acide qui vous suce jusqu'à la moelle, jusqu'à l'os. Vous décérébrant et vous vidant de toute votre substance positive...entre Joy Division, Suicide, Zombie Zombie en mode dépressif et certainement pleine de "mauvaises" recommandations, j'apprécie vraiment leur zik et mon indice de plénitude musicale monte encore d'un cran quand ils reprennent à leur sauce numérique le légendaire et monumental "Strychnine" des Sonics dans une version actualisée totalement ressentie et digérée...Je suis entrain d'écouter leurs morceaux sur le net, et suis complètement envouté, sous le charme. Une très bonne critique de ma part mais aussi de la presse spécialisée...ce qui se comprend et se justifie. Ah oui j'oubliais pour l'anecdote un titre significatif de leur 'esprit corrosif" m'a particulièrement interpelé : "mi pute mi soumise"...Tout est dit.

Electric Electric arrive sur scène après une balance vite fait à l'arrache et commence son set dans une transe rock digne des plus grands moments des années 70...des morceaux qui montent, qui montent et puis quand tu te dis "putain c'est excellent" et bien les gaillards ils en ont encore sous le pied et ils montent encore...t'emmenant je ne sais pas où mais putain qu'est ce que t'a envie d'y retourner tellement c'est bon...Le concert dure une heure à 200 à l'heure...tout le monde en redemande mais il n'y aura pas de rappel. Le rideau tombe, tout le monde fonce acheter leur deuxième et dernier disque (excellent entre parenthèse) ça papote, ça tchatche, les éloges, les félicitations fusent à tout va et là la soirée organisée par Monolithe se termine dans une liesse collective et méritée. Nickel super-soirée : une lettre à la Poste ou un mail sur le net pour actualiser la formule.

"Jeune groupe" messin très prometteur 14 :13 termine son set par deux morceaux excellentissimes, de la grande classe, c'est carré, aérien, psychédélique à souhait et ça envoie bien du bois quand même. Je suis scotché, je viens d'arriver et je me dis que la prochaine fois je serais à l'heure quoiqu'il arrive. J'ai senti un gros potentiel dans ce groupe...je ne pense pas me tromper : à suivre donc !!! (je n'ai pas trouvé d'image, ni de video youtube en ce qui les concerne...dommage).

Warning : tout cet article n'est pas de moi mais je l'ai trouvé tellement bien et si proche de ce que j'ai ressenti pendant ce super concert que j'ai souhaité vous le faire partagé (une fois n'est pas coutume). Bonne lecture : (Début) source Magazine "Première", rédacteur Maxence Grugier : l’envolée space rock... Les New Yorkais de White Hills ont beau porter les cheveux longs, c’est plutôt vers la rage explosive des Stooges période Fun House que l’on cherchera l’origine de leur son, que vers celui, naïf et mollasson, des post-hippies/néo-hipsters qui hantent les artères des grandes villes aujourd’hui. Sauvage, la musique de White Hills propulse le rock dans l’espace à grand coup de riff primitifs sur des compositions usant autant de la divine saturation des guitares électriques que des nappes synthétiques en apesanteur qui rappelleront "2001 l'Odyssée de l’espace" à certain. Avec déjà une dizaine d’albums au compteur, et autant de collaborations avec les papes du bruit d’aujourd’hui, le groupe étend lentement mais sûrement son influence maléfique sur les musiques actuelles. Non content d’être sélectionné par le collectif électro-visuel Scion A/V sur leur compilation Scion 10 Series Music Release, ou de filmer des vidéos au cœur du centre d’art contemporain The Womb Gallery dans l’Oklahoma ("I Write A Thousand Letters"), White Hills apparaitra aussi dans le prochain film de Jim Jarmusch, Only Lovers Left Alive avec Tilda Swinton, Tom Hiddleston, Mia Wasikowska et John Hurt. Cosmique, la musique de White Hills l’est plus que jamais sur So You Are... So You’ll Be, leur nouvel album. Inspirée aussi, mais non moins rageuse, comme le prouve le titre phare : "In Your Room"....(fin) Personnellement j'ai replongé direct dans cet univers des années 70 et j'ai trouvé ce trio génial, guitare-batterie mortelles et le son de la bassiste excellent...Voilà une bonne grosse claque dans ma face ou comment (re)faire du neuf avec de l'ancien. White Hills remet la barre très haute et réinvente le genre avec la plus grande classe qui soit, et c'est tant mieux. Merci encore à Monolithe pour cette magnifique date.

J'ai vraiment bien aimé ce concert. En suspension dans les airs, un doux parfum néo-psychédélique y régnait fortement. Des sensations, des ambiances déjà ressenties mille fois mais revisitées avec un feeling bien senti et des apports techniques actuels. Des envolées nerveuses qui venaient contrebalancées ces moments d'errances mélancoliques avec beaucoup de fougue, de nervosité. Bref un très bon set mais que j'aurai plutot vu en deuxième position mais ce n'est pas grave du tout. En tous les cas assisterions-nous à une résurgence de ce mouvement psychédélique ? Par les temps qui courent ne serait-il pas bon de poser un peu nos valises et de divaguer un peu ?

Excellent concert des bordelais qui ont tout des grands ; le charisme, la puissance, le feeling, le potentiel. Grosse date donc, en ce qui me concerne...dommage, il manquait au moins 100 personnes pour que l'ambiance décolle. Merci en tous les cas à Monolithe pour ce superbe rendez-vous et à JC Satan pour leur sympathie et leur accueil aussi bien sur scène qu'au merch. Cool !!!

Concert-concept mexicain autour de 2 lutteurs de lutte libre très bien déguisés...Un "assis" qui joue de la batterie avec les pieds et de la guitare avec les mains, pendant que son acolyte "debout" court partout. A la fin cela finit (toujours) par un mini-combat dans la fosse entre les 2 compères.

Grand ensemble belge de renom composé de 15 musiciens qui oscille entre un répertoire jazz, rock et punk. Une image unique, un son unique. Vous n'en trouverez pas deux comme eux. Une belgerie comme j'aime à le dire avec tendresse. Beaucoup de cuivres, en fait toute la gamme ou presque de ces instruments y sont représentés accompagnés d'un orgue, d'une basse, d'une guitare, d'une batterie...bref ils sont impressionnants. Musicalement, parfois ça me branche super bien et parfois moins, mais en tous les cas je n'ai jamais vu un truc pareil. J'ai choisi ce concert pour fêter à ma façon la Fête de la Musique et bien franchement je ne regrette pas. Cet après-midi étant organisé sous le nom "D'un dimanche belge" avec tout ce qui va avec, frites, saucisses et un excellent pot pourri de musique africaine belge, venu du Congo, distillé par Dj Ludo en super forme de Onvouspasseradesdisques...le tout dans une ambiance de guinguette et tout ça en presque centre ville...Nickel je reviendrais, une fois, si l’évènement se représente !!! Allez c'est dit, une (deuxième) fois, je ne pouvais pas m'en empêcher.

Duo franc-comtois évoluant dans ce vaste univers de la basse culture entre machines et saxophone dans une osmose parfaite, les unes se nourrissant de l'autre et inversement. Tetra Hydro K maîtrise parfaitement son sujet. Tout en douceur, ils font très bien monter la sauce, empruntant des chemins divers mais cohérents, et surtout crédibles, en fin de concert où ils utiliseront des musiques issues de la même veine en les saupoudrant de drum, de hardtek, de tribe. Première fois que j'entendais un groupe de dub electro étendre sa palette jusqu'à ces musiques de la nuit, des raves, de la teuf et j'ai été très touché par cette sensibilité à réunir tout ce milieu nocturne qui m'est cher, surtout pendant les temps qui cours où on a tellement besoin de se serrer les coudes, de construire des ponts plutôt que des murs...Super concert avec des interventions de Panda Dub très remarqué. Quelle belle affiche ce soir, c'est le 3 ème live de la soirée et ça grimpe toujours...Nickel !!! Bonne découverte encore pour moi que ce duo si proche qui peut revenir quand il veut, planter son décor dans le coin. Gros big-up les voisins !!!

Attention pointure...Je le guettais depuis quelques années sans parvenir à le choper dans le coin. Excellent dub maker depuis 2007, Panda possède le feeling, la maîtrise, le sens du dance floor avec des basslines qui t'ouvre en deux. Un public en délire communiant dans une messe orgasmique, moi trempé aux os, complètement dans le bordel, Panda marque des points et enfonce, enfonce le clou dans ton cortex jusqu'à la moelle. J'adore dès les premières notes et je suis englouti à la fin du concert. Du reggae roots en passant par le dub anglais, le steppa, l'electro, la reverb, les samples de musiques ethniques, bref tout pour te mettre sous hypnose, te bercer jusqu'au bout de la nuit dans des nappes de putain de bonnes vibes, celle qui font que ton corps et ton esprit ne font plus qu'un, là où la dualité corps/esprit s'efface pour ne faire qu'un, autant dire pas très souvent. Panda est un grand, très grand, il a l'aura du meilleur du meilleur de la scène internationale. Super de chez super, un live excellent, merci à lui, au public et aux organisateurs pour cet instant de grâce. Cool, super cool !!!

Inspector Dub ouvre en 1ère partie, je speede pour essayer de n'arriver pas trop tard pour voir quand même une petite partie du conc' mais impossible...Merde fait chier j'arrive juste quand la dernière note tombe...Pas vu le conc', les boules, je voulais le voir...Une autre fois très certainement.

Excellent live de ces libanais hors pair. Un chanteur hyper charismatique soutenu par un gratteux plus que convaincant avec une section basse-batterie énorme. Un concert excellent dans une ambiance au top entre éclate, mysticisme, orient-occident, années 70, blues, stoner et rock'n roll...Rien que ça, le groupe clôt cette soirée de manière magistrale...La vraie cerise sur le gâteau.

En mode trio Yvy est hyper efficace...YvY est nerveux, tendu, limite punk garage binaire et cela lui réussi très bien...Je m'éclate à tout va devant la scène. Laurent fin véner en remet des couches, il serait pas loin de casser sa guitare (ce qui m'étonnerait fortement ceci dit en passant : private joke). Franchement peut-être le meilleur pour ne pas dire le meilleur concert que j'ai vu en ce qui les concerne.

C'est en activiste de la scène garage punk nancéenne que Tequila Savate assure son one-dead-band live parfaitement rodé. Pour l’anecdote, il fera 3 concerts ce soir là en tant que batteur, en jouant avec un masque de loup en ouverture avec les Sonic Nightmare, puis seul en tant que Tequila Savate puis avec YvY. Un exploit physique quand on voit l'énergie que développe ces 3 formations. Faites un tour sur sa page facebook cela vaut le coup d’œil. Un graphisme excellent avec des idées à revendre...Cool. Très bonne communication, très bon infographiste. Plus d'une corde à sa guitare le talentueux self-made man...Bonne continuation à lui en tous las cas et à son œuvre.

Du surf belge pour ouvrir la soirée...Sympa pourquoi pas ? Je regarde le concert mais sans plus, je n'accroche pas trop...mais des fois si quand même, bref je reste vigilent avec des moments bien et d'autres moins bien. J'en profite pour dire bonjour à tout le monde car ce soir il y a 3 groupes quasi nancéens avant les Wanton Bishops en tête d'affiche. Autant dire qu'il y a du people alors avant que je ne fasse le tour de tout le monde il vaut mieux que je m'y prenne tôt...et la 1ère partie ce soir est idéal pour ça. Pas trop bien mais bien quand même parfois, donc impec pour saluer les amis, les potos entre deux morceaux plus ou moins bien (joke). Par contre question NJP, impossible de sortir de la salle avec sa mousse pour aller tchatcher dehors...Çà c'est vraiment fin nul !!!

Dijonnais de corps avec un cœur entièrement dévoué à la vibe, Mayd Dub, depuis 2007 œuvre en solo après avoir été le claviériste-chanteur des Teldem. Fort d'une réputation qui n'est plus à faire, c'est un vrai activiste de la scène "culture bass" hexagonale. Diffusant l'esprit High Tone dans ces compositions tout en réinventant et en poussant les frontières du style, Mayd Dub nous plonge dans un univers urbain bercé de longues boucles nébuleuses entre Jamaïque et Électroniques des friches industrielles vouées un soir aux raves sub bass, loin du tintamarre marketing resucée à la moelle. Excellent set dans l'esprit pur et dur des pionniers du genre. Un public au top ne saura que reconnaître la force et la créativité de ce Monsieur des Machines. Big up aussi en ce qui me concerne !!!

Présenté comme un client sérieux Yeti Lane, duo ardennais devenu parisien, tire son nom de l'album "Yeti" d'Amon Düül 2 et de la chanson des Beatles Penny "Lane" ne me laissera pas un souvenir impérissable...Le son des machines trop saturé, trop fort, opposé à la voix cristalline du chanteur / guitariste ne m'encouragera pas à forcer une écoute active. Au départ ils sont 3 en 2008 et viennent de sortir un album intitulé "L'Aurore" avec des participations de Zombie Zombie, le chanteur d'Herman Dune...mais bon...ça ne me suffit pas. Peut-être leur manque t-il un vrai batteur ? Par contre, à leur décharge ils ont des vidéos magnifiques, avec des réalisations de fous...Au moins j'ai pu découvrir cette face cachée du groupe en réalisant mon reporting à leur sujet. Par contre, Les Inrocks encensent leur dernier opus...Écoutez donc vous même je pense ce sera mieux pour vous faire une idée plus juste.

Bordeaux nous a souvent livré des groupes de qualité au cours de ses 40 dernières années (allez je fais dans le très large et le "old school") mais ne faut-il pas remonter encore au delà pour aborder le psychédélisme ou le stoner ? Ce trio finira par me convaincre malgré un début très difficile dû à la voix ultra claire du chanteur s'opposant à la lourdeur de la basse et de la batterie. S'effaçant à la fin du concert pour laisser plus de place à de très bons instrumentaux, ce dernier (le chanteur) n'en reste pas moins un très bon guitariste et il saura avec ses 2 acolytes redonner toutes ses lettres de noblesse à ce style flirtant très fort avec l'esprit stoner. Concert donc en demi teinte pendant un petit bout de temps débouchant sur une fin très très correct...

Groupe nancéen en devenir maîtrisant parfaitement ses compositions The Wise Dude's Revolver saura s'imposer et imprimer sa marque. Dans des ambiances psychédéliques, tantôt floydienne, tantôt personnelle The Wise Dude's Revolver enfoncera le clou tout au long de son set. Me, nous laissant extrêmement confiant pour les deux autres concerts à venir. Mais ils ont mis la barre haut et c'est ravi que j'assiste à ce premier concert de la soirée. Retenez bien ce nom, The Wise Dude's Revolver, ils sont dans la place et cela va être difficile de les en déloger. Parole de Doomzik. Si vous ne les avez pas encore vu, vous pourrez toujours les soutenir en achetant leur dernier ET premier disque...en attendant les autres à venir (joke). Au final, c'est le groupe que j'ai préféré des trois ce soir-là...

36 ans que j'adore ce groupe californien, 31 ans que son mythique chanteur Jello Biafra n'en fait plus parti, 36 ans que je regrettais de ne pas les avoir vu à l'époque mais 31 ans que je ne m'intéressais plus à ce groupe, à part bien sûr l’inoubliable monstrueuse claque qu'il m'a laissé. Mais bon, je n'ai pas pu résister une seconde, au fait d'aller les voir à Nancy, merci Frantz pour l'info. Les musiciens tous membres originels, ont livré un set diabolique soutenu par un "chanteur-ersatz", en dessous de l'original forcément...n'est pas Jello Biafra qui veut. Aucun morceau nouveau à ma connaissance mais je peux me tromper, je connaissais 90 % du répertoire. 3 générations de punk rockers hardcore ont livré un pogo total dans une chaleur à crever baignant dans des litres de sueur, des chansons reprises en chœur par tous les fans ici présents (moi le premier) bref, génial pour se remémorer ce que fût ce sublime groupe américain...beaucoup moins pour le vide qu'à laisser Jello Biafra "omniabsent" du début à la fin du concert. Je ne pourrais pas dire que je les ai vu, MAIS je ne peux pas dire que je les ai vu non plus. Les fans me comprendront et personne ne pourra me dire le contraire, il suffit de regarder cette vidéo et voir le même morceau avec Biafra à l'époque pour comprendre le sens de cet article. De toute façon, j'aurai eu les boules de ne pas y aller et j'ai les boules d' y être aller...entre les remords et les regrets, il faut que je me démerde maintenant avec cet anachronisme. J'ai vu ce que j'aurai du voir il y a......35 ans !!! Cherchez l'erreur...A moins que je ne vois Jello Biafra maintenant, mais avec 35 ans de retard...Je t'explique pas le bordel dans ma tête (private joke).

Très bon set du nancéen Zvanko de l'excellent feu-crew Les Mange-Disques (Respect s'il vous plaît) : une paille que je ne l'avais pas vu et je fus très content de le revoir derrière ses platines. Un moment précieux, une madeleine de Proust en tous les cas, toutes ces soirées remémorées depuis des années et en plus, un son toujours très actuel que demander de plus ? Merci Zvanko, nickel chrome continue ça nous fait du bien !!!

J'attendais un "décollage" qui ne viendra finalement pas, de "presque bien par moment" à "pas si mal à d'autres", le compte, en fait, n' y a jamais été. Le public dansant par moment puis lâchant l'affaire à d'autre se lassera aussi...à part deux ou trois à qui on aurait pu passer n'importe quoi, qui dansaient quoiqu'il se passe, le gros de la troupe n'adhérait pas. Au bout de 3/4 d'heure j'ai plié les gaules et je suis rentré à la casa plutôt que d'attendre une "pluie" qui ne viendrait certainement pas...J'avais déjà vu ce groupe strasbourgeois en mode dubstep il y a déjà quelques années et j'en avais gardé un meilleur souvenir que celui-là...Dommage !!!

" Girlband, Fugazi, The Fall, Joy Division, The Stooges, Sonic Youth, Nick Cave and the Bad Seeds, The Birthday Party, Protomartyr, The Beatles, Iceage, Syd Barrett, Pink Floyd, The Doors, Rowland S Howard, Country Teasers, Amazons On Ponies, David Bowie, Velvet Underground, Iggy Pop, Patti Smith" voilà les influences que citent le groupe pour son dernier album...c'est extrêmement riche à l'image du concert phénoménal, pour ne pas dire monumental, que nous a livré le quatuor parisien ce soir. Avec du matériel qui n'était pas le leur (pour des raisons d'expulsion à "Mains d'Oeuvres" leur lieu de répétition à Saint Ouen près de Paris les jours qui ont précédé cette date). Malgré les galères de matos et persos de fait, The Psychotic Monks ont assuré à mort nous livrant un live de toute première importance. Autant dire de suite que c'est la 3ème fois que je les vois (voir mes 2 articles précédents) et que je suis fan. J'ai trop d'affinités musicales avec eux ainsi qu'un contact privilégié (c'est un peu long à raconter mais vous comprendrez mieux en lisant mon 2ème article sur eux). Bref j'ai pris une grosse grosse claque. Cela n'a pas été le cas pour tout le monde, la moitié de la salle était sortie à la fin du concert..."Trop fort, trop barré, trop cold, pas assez psyché, pas assez structuré" voilà ce que j'ai pu avoir comme retour mais moi j'adore ces moines psychotiques, j'adore leurs messes, j'adore leur schizophrénie (toute relative), j'adore leur énergie, leur son, leur noirceur, leur électricité bref j'arrête, vous avez compris je suis fan et je serais à Metz le 12 décembre prochain pour les revoir encore et encore !!!

Attention Talent !!! Une énergie pure, un trio vingtenaire surdoué avec une énergie folle. Je découvre cette bombe sur scène, c'est de la folie, le trio joue vite, très très vite et très très bien avec des accélérations fulgurantes...Ils sont d'une maturité impressionnante mais comme le dit le dicton "la valeur n'attend pas le nombre des années" et c'est ce que nous démontre ces jeunes en pleine bourre. J'ai été très impressionné sur scène et convaincu par leur premier album dont vous trouverez un extrait ci-dessous en live. Rien à ajouter, il suffit de regarder la vidéo, un dessin vaut mieux qu'un long discours. Spécial dédicace à Jicé venu d' Épinal pour revoir le phénomène Lysistrata. Au fait petite anecdote au sujet du nom du groupe à découvrir sur internet, c'est sympa, c'est un message qui traverse les âges et qui est toujours d'actualités. Un petit dernier mot en ce qui me concerne à leur sujet, j'ai trouvé qu'ils tenaient à mort leur sujet, qu'ils coinçaient bien le public avec des boucles survitaminées mais là où je m'attendais à ce que ça barre, ils coupent net le morceau, certes les breaks sont énormes mais les descentes encore plus.

Quel talent que ce groupe venu de Reims nous rendre visite pour la 2ème fois. En plein air, la 1ère fois (oui je sais on dit "outdoor") "avec un son qui partait un peu dans tous les sens" mais là ce soir rien à voir, leur ingé son assure la balance à fond et le son reste dans la salle ("indoor"). Le concert est deux fois, voir trois fois mieux (sur une échelle qu'il reste à déterminer...) que la 1ère fois. Un set nickel mené de bout en bout de manière remarquable par Odilon (leur guitariste / chanteur). Des arrangements, des compositions, des riffs, des refrains mortels, vous l'avez compris c'est un gros coup de cœur que j'ai pour ce groupe du Grand Est pour ne pas dire du "Grand Taste". J'aurai l'occasion de discuter avec eux à la fin de leur set devant la porte de la salle du concert au moins pendant 20 mn...Le courant a très bien passé avec eux, des gens super sympas, sincères et qui ont une éthique qui me parait exemplaire vis-à-vis de leur démarche. Un 1er album devrait sortir en début d'année en attendant vous pouvez vous rabattre sur leur K7. Longue vie à eux et qu'on se le dise, c'est une valeur (très) sûre et ils ont un répertoire allant du garage, en passant par le psyché, le surf, j'en passe et des meilleurs sans oublier un slow dans le plus pur style baloche, de quoi nous faire sourire sans oublier une seconde de nous faire sauter partout.

Originaires d'Amiens les 4 picards puisent leurs racines dans les années 80 ou presque, Structures possède le feeling, le talent, la force, la rage pour faire directement référence à cette période "Original Mirrors, Simple Minds, Magazine" entre autres. Ils ont parfaitement assimilé tout ce qui s'est passé entre cette période bénite et aujourd'hui. Un chanteur au charisme insolent et à la voix grave, un gros son de basse, des guitares incisives et un batteur omniprésent. Une fin de concert époustouflante, ultra puissante avec un public qui saute partout, du moins dans les premiers rangs. Bref tout pour passer un bon moment et se rappeler ou découvrir cet aspect d'un rock sombre, puissant, vivant. Au final très bon concert en ce qui me concerne car il m'a fallu un bon temps d'adaptation pour replonger dans ce côté là du rock que j'avais mis de côté depuis des années ou presque...

Je les revois 15 jours après les avoir vu en 1ère partie de La Jungle à Metz...Même ressenti, même impression...Pourquoi jouent-t-ils si forts ??? Je vois le guitariste avec le même t-shirt des Daughters (groupe mythique des années 2000 dans le genre que j'adore et qui avait la réputation de jouer très fort aussi). J'écoute deux ou trois morceaux et je lâche l'affaire pour aller boire un verre dehors. Chose que que je ne pourrais pas faire car on ne peut pas sortir avec son verre au Hublot pendant le NJP (règlement fin nul entre parenthèse), il a fallu que je boive mon verre avant de sortir ET que je laisse mon verre par terre à côté de la caisse...avant de le récupérer pour entrer à nouveau dans la salle (aucune convivialité, aucun savoir vivre, complètement débile de ce côté là de la porte, du côté de la Direction devrais-je dire car à la porte on applique les ordres reçus "d'en haut"). Alors qu'au bar c'est tout le sens contraire, accueil hyper sympa, convivialité légendaire (il faut dire qu'il y a presque tout le staff de Monolithe). Bref pendant que j'écris ce live report j'écoute W!zard (trio bordelais) et je me rends compte qu'il aurait tout intérêt à jouer moins fort en live car musicalement ils tiennent très bien la route mais tout cela n'engage que moi bien sûr !!!